9 mars 2008
JR Ewing - Mixtapes (Part. II)
JR Ewing - Self Defense n°6
Mixtape sponsorisée par la NRA, Charles Bronson et Dirty Harry, ça goume dans tous les sens, la face A est en mode Vigilante, la Face B résonne comme les dernières secondes d'Amadou Diallo : une entreprise de démolition qui obéit aux règles de l'art, éliminer tout ce qui bouge. Arsenal Records n'a jamais aussi bien porté son nom, pas de balles à blanc, Jacques a dit "Tu veux vraiment jouer au con ?", et tout le monde a perdu façon Trench Coat Mafia...
Je dois cette tape à mon poto Average Nigguh? avec qui je l'avais pariée. Histoire de, voici l'objet du pari : l'un de nous maintenait que le Al de "Al & Adil" était le même qui avait bossé avec Ant'One, Kent Zo et Stofkry... L'autre affirmait qu'ils n'avaient absolument rien à voir. J'ai gagné sa tape au final, bien m'en a pris de miser cette fois-ci. Holla @ toi, bro' colis.
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JR Ewing - Metro Veteran N°7
Enorme K7 autour des Metro Veterans à la sélection encore une fois parfaitement thématique. Les mines anti-personnelles s'enchainent, les mozambiquais meurent au pas de course, même le pingouin dans Le Fugitif pourrait se vanter d'avoir acquis son moignon en écoutant "Streets R Calling" de C.O.D Crew. Un sommet de la cassette mixée avec jingles, intros, outros, pochette, sélection jamais pris en défaut. Encore, oui. On essaie de compter les jambes sur le bord de la route mais c'est un peu comme essayer d'établir le palmarès de Victor Bout en la matière. Crime end-to-end par aérosol... Le serpent de mer reste quand même le projet de DVD mixtape façon clip non-censuré du Hardcore d'Ideal J (que l'on doit au 'Sieur Ewing) prévu depuis quoi... 4 piges.
On y croit, tant que les jambes nous portent, on y croit...
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JR Ewing & Armeni Blanco - The Punisher Mixtape N°8
Aïe, aïe, aïe... Tout simplement la pièce la plus chère de ma collec de tapes qui s'élèvent à quelques 500 bandes chromées originales. C'est dire. La plus chère parce que :
1/ c'est la dernière qu'il me manquait de toute cette satanée série.
2/ elle a été éditée à 600 exemplaires.
3/ je suis relativement dingue, et je le referais s'il le fallait, même si elle m'a coûté un bras (tant que c'est pas une jambe, cf. + haut...) et que je l'ai eue en mp3 avant de la toucher en OG.
Spéciale Big Pun donc avec de l'inédit et du classique, un hommage du colombien Rocca au gros porto-ricain. Le fils ès flow de Kool G Rap s'en donnait à coeur joie, trop peut-être avec 2 grammes de sang par litre de cholestérol... Le Danacol n'a pas atteint le Bronx, mais cette K7 est maintenant dans mon tiroir, vous pouvez envoyez vos dons à Noreaga et Fat Joe, une sorte de geste préventif quoi.
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JR Ewing - Cop Land N°9
Sib "The Hun" Austin au graphisme. Nos amis volatiles ou porcins sont ici à la fête... Plutôt violente, la fête hein, façon bal de fin d'année de Carrie... La meilleure prod de toute l'existence de Kanye West claque l'entame de la Face A puisque "The Truth" de Beanie Siegel refroidit une première rangée d'hommes en bleu. Le "Get Hype" de Mali démarre comme ce bon vieux "Hips don't lie" de Shakira / Wyclef puis entame une embardée façon fonctionnaires de la BAC à Sarcelles. La boîte à rythmes des Neptunes éructe un "Mafia" taillé sur mesure pour Kelis avant que Choclair ne signe un inédit énorme avec un hymne sur commande. Ça rôtit comme au KFC, les mangeurs de poulets scratcheurs sont aux anges, mais c'est sans compter sur Ill Bill qui parodie le "How to roll a blunt" de Redman avec son "How to kill a Cop" avant de revenir mettre un coup de plaf' avec "Gangsta Rap". Extrait ?
"Hey yo, I smoke dust and shoot cops, sold guns to Tupac /
Smoked blunts with Biggie Smalls and sold drugs on newlots /
I was too young, couldnt get up in clubs back in the old days /
We used rob and terrorize kids in front of homebase /
If Funkmaster Flex was inside, rockin the whole place /
We was outside, smacking kids and snatchin gold chains ..."
Les voleurs en série de Polo Ralp Lo' décochent la bande originale de Tanguy avec "I Still Live with my Moms" avant que l'armada Tru Life / Prodigy (si ils savaient) / Kool G Rap / Jewell ne détruisent les derniers Roscoe P Coltrane des alentours.
RIP Julie Lescaut, Derrick, Hutch, Rick Hunter, Navarro, Starsky, Tatort, Columbo (qui a enfin touché sa paye depuis le décès de Big L, cf. "The Enemy", c'est sa femme qui a arrêté de faire la gueule)...
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JR Ewing - Gang Bang Tonight N°10
Stupre et décadence, Tabatha Cash et ses Rêves de Cuir (Wath et CaTin à la réal') en studio et prête à concurrencer le trafic du Pont de Millau et du périph' parisien réunis... Slackness à tous les étages, le vice s'évertue à rester au cœur des débats, amoureux ou pas... L'exemplaire aurait mérité d'être glissé sous blister au chaud avec un Hot Vidéo. Gangs, descentes d'organes, fluides corporelles et fornication, que demande le peuple ?
1 mars 2008
JR Ewing - Mixtapes (Part. I)
JR Ewing - Pour tes Oreilles N°1 (NY City Undaground & Independants Best Of 1997)
Pas la plus rare au final (j'en ai eu jusqu'à trois exemplaires, histoire de), mais indéniablement parmi les trois meilleures de toute la série grâce à un tracklist vraiment parfait. Hellboy en cover, c'est déjà l'indice d'un goût certain du graphisme et du soin apporté aux pochettes, alors que rappelons-nous, seuls certains DJ prêtaient vraiment attention à ce "détail" pourtant décisif quand l'heure d'accrocher l'œil était venue devant un étalage encombré de K7 chez ton marchand de disque. Même punition pour la duplication (en guise d'exemple, ceux qui ont bouffé de la Passe-Passe savent...), même si cette tape est la première (et pour le moment la seule) à avoir été - parfaitement - rééditée en un double CD). Le missile For Ya Ears est lancé et avec, une génération de copycat-crate diggers prête à cramer des CB sur Ebay et à renflouer généreusement le PIB du Japon... Tout ça à retardement. On en reparle d'ici quelques volumes.
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JR Ewing - Les Intouchables N°2
Le Clan des Siciliens de Verneuil succède au démon de Mignola, Sib Austin frappe un premier grand coup avec son graphisme, Raphaël ouvre et conclue la tape à thème, marque de fabrique du patron de South Fork qui "fuck Cliff Barnes". Le "One Love" de Cormega, "Why ?" de NY Confidential, j'en passe, impair et manque, et des meilleures, etc... Tout se déroule suivant le Plan A puis le Plan B, bande originale rêvée d'une nouvelle de Chester Himes, la vie rêvée des thugs, indépendants et étoiles filantes sur cire...
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JR Ewing - Best Of Underground Hits 98 N°3
Bombes sur bombes... On commence à QB avec Cormega et son terrible "Testament" Def Jamien, puis la boucle est bouclée avec "Small World" de Nas. Le "Skies Above" de Kool G Rap est peut-être le meilleur morceau de sa vie, un Half-A-Mil prémonitoire décrit déjà son futur chez lui dans "Fire in Hell", Eminem claque l'énorme "I Don't Give a Fuck" et le "Unseen Hand" de Kinzmen appaise autant qu'il rend mélancolique... Le temps de l'écoute aura suffit au mec encapuché dans notre wagon pour qu'il salope banquettes et murs à coup de marqueurs et de bombes sans que l'on s'en aperçoive, comme sur la cover...
Bombes sur bombes, je vous disais...
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JR Ewing - Ghetto News N°4
Big L à l'honneur à l'entame de chaque face. Pain In Da Ass, imitateur officiel du Al Pacino en habits de Carlito Brigante ayant officié sur les intros d'album de Jay-Z, délivre un message d'amour en pleine affaire Lewinsky / Clinton avec son violentissime "OK I'm Reloaded". The Clipse, déjà eux, font parler la poudre avec "The Funeral", le "Fortruss" des Walkmen martyrise la Marche de l'Empereur Vador, alors que l'un des deux morceaux de bravoure de l'ensemble reste "Quiet Money" d'Half-A-Mil, qui n'en a plus pour très longtemps à vivre mais brûle le micro par les deux bouts comme il se doit avec AZ et Animal. Le second est l'ultra-classique "Devil Son" du gros Lamont qui se prend pour Macaulay Culkin avec la phrase mythique de Nas en accroche "When I was 12, I went to Hell for snuffing Jesus" ("Live at the BBQ" de Main Source). La musique adoucit les morts...
Pour l'anecdote, je dois cette tape à mon collègue de blog CaTin qui me l'a gracieusement cédée il y a quelques années moyennant un harcèlement méthodique de ma part. Et au début sans sa cover qui se trouvait dans une boîte à gants, en Suède, chez un ramasseur de fraises... Oui, il ne faut parfois pas chercher à comprendre, j'ai entre temps mis la main sur cette journalistique pochette, c'est tout ce qui compte.
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JR Ewing - Pure Premium vol.1 N°5 (90's Underground Hits)
A l'heure où le baril de pétrole a dépassé la barrière des 100$, les disques enchainés sur cette tape n'ont pas attendu 2008 pour exploser les côtes comme la cargaison du Prestige ou de l'Amoco Cadiz. Du bon jus de fruit concentré, un zoom sur une époque dorée où un groupe strictement inconnu pouvait pondre une bombe et retomber aussitôt dans l'anonymat avec une carrière façon comète de Halley. Quasiment la mixtape parfaite, une des trois figurant au panthéon du genre avec la "Underground Flava" de DJ Bless et "Battle Zone" de DJ Three... Peut-être la k7 la plus connue, la plus plébiscitée et la plus diffusée du mari de Sue Ellen... Celle qui a aussi réveillé plus d'une âme de indie-lover et ruiné plus d'un foyer à coup d'enchères de folie sur Ebay... Celle qui a aussi causé une pleiade de wantlists consanguines, du style "il me faut absolument ce disque juste parce que Ewing l'a joué !" Waouh...
"Independant as fuck" clamait déjà Company Flow. L'or noir à son meilleur.
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